Concert Tapas revisité !
Cet hurluberlu du langage taquine le sens des mots, jongle à l’oral, et tisse ainsi le fil de ses chansons délicieuses et fantaisistes. Depuis toujours il chante et tient dans sa main une balalaïka de l’Est froid. Avec lui et cette petite guitare déracinée, on erre de mélodies cristallines en rythmiques exotiques dans les rues de son grand cœur de clown. De sa plume fine, de sa patte attachante, il joue en poésie à bord du train-train quotidien, et nous mène avec tendresse dans de fantasques balades. En équilibre sur scène, Bastien Moh partage ses histoires et même quand il clame son spleen avec ses tripes, il nous laisse de quoi sourire en coin. De la musique et des mots qui sortent du chapeau d’un élégant magicien.
« Sur la grève » Chanson post-confinement ou divagation quotidienne ? lien vers le cleap
« Sur la grève le temps s’est amarré, à l’heure brève on attend la marée, et moi je surfe sur lagrève »
« Sur la grève, les braves matelots matent l’eau où les épaves s’achèvent, échouées-là. Tout au bout l’eau remue ses remous, au bout l’eau boue quand il fait trop chaud et moi je surfe sur la grève »
Nouvelle alchimie pour un nouveau titre de Bastien Moh qui annonce la couleur de son premier album !!
Toujours drôle, sensible, absurde. Bastien Moh n’est pas en grève.